Passion
Quand elle vient, sous ses faux airs farouches
N'osant pas encore alors que ses gestes la trahissent
Les yeux mi-clos, ses caresses se font la complice
Du torride iceberg qui t'enlace et te touche.
Quand elle croit encore que ses yeux sont l'éclipse
De pensées furibondes, moribondes, d'un trop plein de rancunes
D'un pieux mensonges qui songe à de petites fortunes
Tant que la chaleur de tes bras comblera le moins de ses vices.
Tant que tout ici-bas reflétera la promesse d'un autre horizon
Où la mémoire n'effacera pas la honte de ses oripeaux.
Quand les pores de son corps s'évaporent contre ta peau
L'essence de ses sens perd le sens de tout autre direction.
Débrouille